vendredi 14 avril 2017

UN PRESIDENT P.P.P.

On a l'habitude de désigner par ce sigle le Partenariat Public Privé. C'est une notion qui plait certainement beaucoup à notre Président comme à bien des hommes politiques ne sachant comment investir dans des projets sans le secours de grosses entreprises privées.
En réalité ce n'est pas pour cette raison que j'attribuerais ces trois lettres à François HOLLANDE, je dirais plutôt qu'en raison des déclarations qu'il vient de faire en s'immisçant dans le débat présidentiel, qu'il est un Président Pompier Pyromane.
Il tente en recommandant aux électeurs de se garder des extrêmes, et sous entendu de Jean-Luc MELENCHON plutôt que de Marine LE PEN, d'éteindre ce qu'il croit être un incendie, qu'il a lui même allumé.
Oublie-t-il qu'après son discours du Bourget en 2012, il avait été élu pour faire une politique de gauche en se méfiant de son "ennemi la Finance".
La question n'est même pas de savoir si la politique qu'il a mené est ou non justifiée dans le contexte actuel, mais force est de constater que ceux qui ont cru en sa parole se sont détournés de lui soit en quittant le Parti Socialiste comme Jean-Luc MELENCHON, soit en devenant frondeur comme Benoît HAMON.
Oui, Manuel VALLS a raison, il y a de profondes fractures à gauche, mais qui les a provoquées? Ne serait-ce pas celui qui après son quinquennat a fui le suffrage universel sachant qu'il serait incapable de ressouder ce qu'il avait cassé ? Il ne peut, dans ces conditions, reprocher à d'autres de ne pouvoir le faire, il peut simplement le déplorer.

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