dimanche 2 avril 2017

INTELLIGENCE ARTIFICIELLE ET EMPLOI

L'intelligence artificielle (I.A.) est un formidable outil à la disposition de l'homme avant qu'il ne le dépasse.
La révolution venue de l'usage de ce nouvel outil est plus importante que celle de l'informatique ou d'internet.
Peut-on espérer que son efficacité permette de garantir un emploi à tous, surtout lorsque l'on ne veut absolument pas toucher à la durée légale du travail et que l'on tente même parfois de l'augmenter.
Tous les métiers seront touchés, du plus simple au plus compliqué. Plus besoin de chauffeurs (routiers, taxis, autocaristes), diminution drastique du nombre de médecins et d'ingénieurs en même temps qu'augmentation du niveau de compétence. Même les emplois de service, qui passent pour une mine de main d'œuvre, seront touchés. Des robots seront au service des personnes âgées ou dépendantes, qu'attendre de la silver-économie ?
Les plus optimistes pensent que de nouveaux emplois seront créés, c'est évident, mais les compétences exigées seront plus importantes et le nombre d'emplois sera plus faible. J'ai entendu dire par Laurent ALEXANDRE, expert en la matière, que lorsque les véhicules n'auront plus besoin de chauffeurs, il faudra changer de comportement en tant que passager, ce qui libérera du temps de travail. Est-ce nécessaire ?
Je crois au contraire que si l'on persiste dans l'espérance du plein emploi à plein temps, il y ait une infime minorité d'emplois très intéressants, très lucratifs et certainement très absorbants en raison de leur intérêt. A coté de ces emplois des manœuvres , auxquels bien sûr on donnera un autre nom et enfin une cohorte de gens sans travail, les appellerons-nous encore des chômeurs ? Je ne sais.
Mais, ce que je sais, c'est que cette société n'a rien d'enviable, à moins qu'elle ne soit entièrement repensée pour devenir une société de loisir, d'enrichissement culturel, d'échange et de convivialité. Le chemin à parcourir est certainement difficile car il impose un changement de culture et de valeurs, notamment en ce qui concerne le travail. Tout est à repenser, peu y sont prêts et notamment pas la plupart des hommes politiques dont la vision se limite en général au plus à un quinquennat.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire