mardi 25 avril 2017

LE CALENDRIER S'EST ACCELERE

Les résultats du premier tour de l'élection présidentielle ont vu les deux partis politiques, qui se partagent le pouvoir depuis soixante ans, éliminés.
Chacun s'accorde pour reconnaitre qu'ils étaient à bout de souffle, mais sans leurs maladresses respectives, mises en évidence par les primaires qu'ils ont organisées, on peut penser qu'ils auraient encore pu exister tels qu'ils sont pendant un quinquennat de plus.
Si le parti "Les Républicains" avait évité les coups bas, reconnus dès dimanche soir par Jean-François COPE, et présenté un candidat plus consensuel comme Alain JUPPE ils auraient certainement franchi la barre de 25%.
A gauche, les choses sont différentes, le Parti Socialiste éclaté a vu arriver, pour le représenter, Benoît HAMON, choisi essentiellement par la gauche de la gauche, terrain déjà occupé par Jean-Luc MELENCHON. Il n'est pas interdit de penser que si ce dernier n'avait pas tant insisté sur son plan B en menaçant de quitter l'Europe, ces deux candidats, affaiblis en raison de leur division, se seraient entendus et comme les résultats de dimanche le prouvent auraient aussi atteint les 25%.
Ainsi sans ces cafouillages d'appareil, le second tour aurait peut-être vu s'affronter le parti "Les Républicains" et un nouveau parti de gauche.
Ne réécrivons pas l'histoire, Emmanuel MACRON a réussi son pari, bien aidé par les événements et les maladresses de ses concurrents, mais il parfaitement réalisé son projet.
Maintenant, car pour moi il est impensable qu'il ne sorte pas gagnant du second tour, il lui appartient de mener une politique qui en dehors de tout aspect économique et social doit avoir pour but de faire en sorte que près du quart des français ne se réfugient pas dans les bras du Front National, et que le quinquennat ne débouche pas encore sur un scrutin où les électeurs se rendront aux urnes pour voter contre un parti plutôt que pour un projet.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire