vendredi 21 avril 2017

LE COÛT D'UNE CAMPAGNE ELECTORALE

Les comptes de campagne des différents candidats à l'élection présidentielle sont rigoureusement contrôlés, mais il y a des coûts induits supportés par les contribuables que sont les frais générés par la nécessaire sécurité que l'état se doit d'apporter à toute manifestation publique qu'il autorise.
Chaque candidat, pour exposer son programme et dynamiser ses électeurs potentiels, a besoin d'organiser réunions et meetings.
Le problème  qui se pose actuellement en raison du risque d'attentat terroriste est double. Il impose d'une part une vigilance plus importante, et donc une sollicitation plus grande, des forces de police et d'autre part de ce fait de les rendre moins disponibles en d'autres endroits où l'intervention de ces forces serait tout aussi nécessaire.
On demande actuellement à tout citoyen de faire preuve de vigilance, ne pourrait-on pas demander aussi aux candidats à l'élection présidentielle d'être plus raisonnable en organisant leurs réunions et meetings dans des espaces clos dont les accès sont facilement contrôlables ?
Si chacun était obligé de respecter cette règle il n'y aurait aucune discrimination.
Les candidats ne pourraient-ils pas se satisfaire pour leurs manifestations d'occuper des endroits comme Bercy, des Zéniths, des Arenas et même des stades plutôt que d'organiser de grands rassemblements sur des places publiques comme le Trocadéro, la Place de la République, la Bastille ou autres lieux emblématiques ?
Finalement, ces dépenses induites par la nécessaire mise en sécurité des candidats et des participants à leurs manifestations doivent être supérieures aux dépenses autorisées pour mener leur campagne. Tout ceci aux frais de l'état et donc du contribuable au détriment d'autres missions peut-être parfois plus importantes, sans parler de la surcharge de travail des forces de l'ordre déjà énormément sollicitées depuis plus de deux ans.

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