vendredi 22 septembre 2023

 VENTE À PERTE DES CARBURANTS

Pour rendre l'inflation un peu plus supportable, l'État fait feu de toit bois. Sa dernière proposition est d'autoriser la vente à perte des carburants, mesure particulièrement discriminatoire.

Qui peut se permettre de vendre un produit à perte ? Uniquement le commerçant qui peut compenser ses pertes par une augmentation de ses gains sur d'autres produits, ce n'est certainement pas le cas des stations service indépendante qui n'ont rien d'autre à vendre que le carburant en dehors de quelques gadgets.

Il y avait d'autres moyens d'action, la chaîne de production du carburant va du pays producteur au distributeur en passant par l'exploitant, le raffineur et le transporteur. Qui dans cette chaîne est celui qui engrange le plus de bénéfices ? Certainement pas le distributeur lorsqu'il n'est pas l'exploitant. Autoriser la vente à perte est chose bien facile et c'est oublier un peu vite que le prix que nous payons à la pompe est constitué essentiellement de taxes. L'État pourrait donc aussi agir sur le prix des carburants mais il faudrait que le manque à gagner soit compensé par de nouveaux impôts ou taxes sur d'autres produits. On touche alors là à un interdit absolu fixé par le Président lui-même.

Alors, tant pis pour les stations service indépendantes pourtant si utiles en milieu rural.

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