vendredi 20 janvier 2023

 "LE MOT TRAVAIL EST DEVENU UN GROS MOT"

Cette phrase a été prononcée par le grand chef étoilé Philippe Etchebest lors d'une rencontre que le journal Sud-Ouest avait organisé avec ses lecteurs.

Certes on ne peut pas donner entièrement tort à Philippe Etchebest lorsque certains, parmi lesquels des responsables politiques, revendiquent le droit à la paresse et à la flemme, qu'il ne faut surtout pas confondre avec repos, loisir et détente.

Mais Philippe Etchebest doit se rappeler que lors de la pandémie de covid-19 des employés des métiers de la restauration ont fui  leur métier, non pour cesser  de travailler, mais pour rechercher des emplois moins contraignants, mieux rémunérés et dans certains cas plus intéressants.

Si le travail n'est qu'une obligation pour se procurer des moyens d'existence, qu'il est sans intérêt et dans ce cas souvent difficile, on peut comprendre qu'il ne suscite pas des vocations et que le travailleur ne puisse que le supporter sans l'apprécier.

Si à l'époque où les outils et les machines sont de plus en plus performants on utilisait ce matériel pour rendre mes tâches moins pénibles, et surtout moins longues,  au lieu de profiter des performances de ces outils pour augmenter les profits, les travaux pénibles seraient moins redoutés.

Ceux qui apprécient de travailler et qui parfois ne veulent pas s'arrêter le moment de la retraite venu sont ceux qui ont la chance d'avoir un travail intéressant, qui souvent est aussi bien rémunéré et peut-être moins pénible que d'autres. Faut il alors penser qu'ils sont plus courageux que d'autres qui n'ont pas cette chance ? Je ne le crois pas.

Méfions nous de ne pas prendre de mauvais exemples pour des généralités.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire