L'EUROPE DOIT SOUTENIR L'UKRAINE SANS RÉSERVE

Volodymyr Zelinsky demande de l'aide sous forme d'armes plus efficaces que celles qu'il a reçues jusqu'alors.

France et Allemagne hésitent à lui fournir des chars lourds, Leclerc et Leopard, certainement fortement incités à cette réserve par les américains, et pour les allemands, aussi en raison de leur passé et de leur proximité avec la Russie.

Les pays Baltes et la Pologne insistent pour que ces armes soient envoyées parce qu'ils savent que si Vladimir Poutine réussi à mener à bien son sinistre projet, ils seront ses prochaines victimes.

Toute perte de temps joue en faveur de la Russie. Les chars lourds ne seront pas opérationnels dès que la décision de les livrer à l'Ukraine sera prise. L'acheminement de tels engins pesant plus de 60 tonnes et la formation du personnel pour apprendre à les utiliser durera plusieurs mois.

Pendant que le temps passe, le mandat de Joe Biden s'épuise. Si en novembre 2024 les Républicains reprennent le pouvoir aux États Unis, l'aide qu'ils apportent à l'Ukraine pourrait considérablement diminuer, l'Europe se trouverait alors seule face à la Russie et peut-être contre la volonté de l'OTAN.

Il faut que les européens se rappellent que les américains ne se sont engagés dans ce conflit que contraints et forcés car l'Europe n'est plus leur principale préoccupation. Ainsi, Joe Biden, dès le début du conflit a déclaré qu'il n'enverrait pas de troupes en Ukraine et son premier réflexe avait été de vouloir exfiltrer Volodymyr Zélinsky, signifiant ainsi qu'il était prêt à abandonner l'Ukraine à la Russie. Depuis les choses ont changé, les États Unis sont les principaux contributeurs de l'aide apporté à l'Ukraine mais en respectant une certaine mesure pour ne pas encourir les foudres du dictateur du Kremlin.

Il serait tant de prendre la réelle mesure du risque d'une défaite de l'Ukraine. Plus tard il sera trop tard.