lundi 5 août 2019

ENQUÊTES DE DIVERSION

A Nantes un jeune homme majeur,Steve, a disparu. Ce n'est pas un mineur, il n'y a pas lieu d'ouvrir une enquête judiciaire.
A Nantes des "fétards" bruyants sont priés d'arrêter leur sono par les forces de l'ordre. La police après avoir été parait-il agressée, charge. Quatorze personnes tombent dans la Loire. Une enquête de police est menée, chose tout à fait normale.
Le seul problème est que Steve a disparu en même temps que les quatorze autres festivaliers tombant dans la Loire. Il semble donc que cette disparition puisse être qualifiée d'inquiétante. Dans ce cas, ce n'est pas une enquête de police confiée à l'IGPN qu'il aurait fallu diligenter, mais une enquête judiciaire.
Ainsi en confiant l'enquête à l'IGPN, le Ministre de l'Intérieur savait bien qu'aucune certitude ne pouvait en sortir et que de ce fait la conclusion ne pouvait être qu'il n'y avait aucune preuve formelle entre l'intervention de la police et la disparition de Steve. Ce qui a été le cas.
Alors, à qui la faute, si faute il y a ? On diligente alors une enquête administrative pour voir si le préfet à pris les mesures de sécurité qui conviennent. Qu'en peut-il en sortir ? Certainement qu'il n'y a encore aucune preuve formelle.
Tout cela n'est pas sérieux. Ce ne sont que des manœuvres destinées à calmer les esprits, tout au moins provisoirement.
Le malheur a voulu, pour ceux qui ont diligenté ces enquêtes, que le corps de Steve soit repêché dans la Loire. Il est donc tombé à l'eau le soir même de la fête de la musique. Une enquête judiciaire va enfin avoir lieu par des gens dont c'est le métier et qui disposent des moyens nécessaires pour mener à bien toutes les investigations indispensables.
C'est par là qu'il aurait fallu commencer. Tout autre attitude s'apparente à des tentatives de diversion.

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