mardi 27 août 2019

DROIT D'INGERENCE ET GOUVERNANCE MONDIALE

En son temps Bernard Kouchner voulait imposer le droit d'ingérence pour interdire à certains Chefs  d' État de maltraiter la population de son pays.
Aujourd'hui, Emmanuel Macron en voulant prendre des sanctions contre Jair Bolsonaro qui laisse bruler et autorise, s'il ne le provoque pas, la forêt amazonienne, pose les bases d'une gouvernance mondiale.
Le temps est enfin venu de se rendre compte que les catastrophes dues à la course à la productivité ou à l'armement  ne restent pas localisées à l'intérieur des pays qui en sont la cause.
Le Jourdain asséché prive plusieurs pays d'eau douce, le barrage d'Assouan par l'énorme lac qu'il  retient intervient sur le climat de l’Égypte et des pays frontaliers, le barrage des trois vallées en Chine a des répercussions sur le régime hydraulique de plusieurs pays. La liste pourrait être longue : mer d'Aral, Tchernobyl, Fukushima, centrales nucléaires russes flottantes, etc...
Tous ces événements désastreux montrent clairement que les effets de ces catastrophes n'ont pas de frontières et que l'on ne peut laisser impunément certains pays prendre des dispositions qui génèrent des nuisances au delà de leur territoire.
Mais pour cela il faudrait totalement repenser et redéfinir le  rôle de ce "machin" que l'on appelle      l’ O.N.U.

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