jeudi 9 février 2017

PRONOMS

Lorsque les candidats de la gauche à l'élection présidentielle s'expriment il est facile de remarquer que chacun a choisi un pronom personnel différent.
Jean-Luc MELENCHON le "je" première personne du singulier.
Benoît HAMON le "nous" première personne du pluriel.
Emmanuel MACRON le "vous" deuxième personne du pluriel.
Jean-Luc MELENCHON, à l'ego démesuré ne peut se comporter qu'en leader en imposant ses idées, quitte comme il l'a fait à s'auto désigner représentant de son parti en essayant ensuite de rassembler ses troupes. C'est une attitude assez curieuse lorsqu'on veut représenter la gauche.
Benoît HAMON issu de la primaire de la gauche a conscience qu'il représente un groupe pour lequel il a beaucoup donné de sa personne en travaillant régulièrement et sérieusement pour présenter un programme. Il est le porte parole d'une pensée commune parce qu'il est celui qui a su le mieux la mettre en forme.
Emmanuel MACRON est parti tout seul à l'aventure, il dit ne représenter aucun parti, émet des idées, essaie de les faire partager et voit, petit à petit un ensemble se constituer autour de lui.
Ainsi pour le premier c'est "JE" suis devant, suivez-moi, pour le second "NOUS" irons ensemble et pour le troisième, j'ai besoin de "VOUS"
Lors de la précédente élection présidentielle, c'est le "MOI" qui avait gagné avec François HOLLANDE qui, contre tout attente, avait montré une détermination et une autorité qu'on ne lui connaissait pas. On s'est vite aperçu que pendant la durée d'une émission télévisée, cela avait ressemblé à un jeu de rôle.

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