jeudi 16 février 2017

A CHACUN SES FRONDEURS

Après que le Parti Socialiste ait eu ses frondeurs, mouvement né d'un désaccord de fond sur la loi travail, le parti "Les Républicains"* a maintenant les siens à la suite de l'entêtement de François FILLON à vouloir persister dans sa course à l'Elysée, malgré les fautes morales qui lui sont reprochées.
Ce n'est bien sûr pas le même type de désaccord qui a créé cette rupture au sein de chaque parti, mais si comme on peut le penser en voyant les piètres scores de François FILLON dans les sondages, il venait à être obligé de se retirer, on verrait alors, d'une manière assez cocasse, chacun des deux principaux partis qui se sont partagés le pouvoir tout au long de la V° République, représentés par un candidat à l'élection présidentielle soutenu par les frondeurs.
Ceci en dit long sur l'état des troupes de chaque parti. La vraie question est donc de savoir si ces vieux partis représentent encore quelque chose, et si les divergences profondes qui existent en leur sein sont moins importantes que les idées qui ont réunis leurs adhérents.
*La syntaxe peut paraitre bizarre, mais je ne peux me résoudre à écrire simplement "Les Républicains", car je n'ai jamais accepté qu'un parti politique confisque pour lui seul cette appellation.

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