LES VACANCES DES FRANÇAIS

L'hôtellerie de plein air occupe la première place dans les reportages sur les vacances des français et en particulier la pratique du camping. On voit réapparaître les toiles de tentes qui avaient disparu du paysage pour laisser la place, d'abord aux caravanes puis aux mobil-homes, bien que ces derniers aient toujours un certain succès car ils sont souvent, en réalité,  le moyen le moins coûteux permettant d'accéder à la  résidence secondaire. Force est  de constater que ce renouveau du camping s'apparente à un certain retour aux sources.

De plus, bien des reportages insistent sur l'agrément des "petits campings pas chers", tels que celui à 12 € par jour pour quatre personnes dans le Jura ou tel autre au caractère associatif  dans le centre de la France. Chaque fois les résidents ne tarissent pas d'éloges sur l'accueil, la convivialité et le retour à la nature.

Tout cela est certainement vrai, mais il me semble que la motivation initiale de ce renouveau d'intérêt pour le camping soit avant tout économique et que la satisfaction de le pratiquer ne vienne qu'à l'usage.

Ne faut il pas voir là un exemple de l'adaptation aux conditions économiques et environnementales actuelles  qui prouve qu'en sachant s'adapter il est possible d'être aussi, sinon plus, heureux que de toujours chercher un luxe, souvent inaccessible, accessoire et préjudiciable à la lutte contre le réchauffement climatique ?