mardi 23 août 2022

 POUTINE À LA MANŒUVRE

Ses troupes marquent le pas au Donbass, elles sont en grande difficulté en Crimée, territoire qu'il avait conquis en 2014 et qu'il n'est plus capable de contrôler.

Dans ces conditions, conscient que son artillerie ne suffit plus, Vladimir Poutine tente une offensive sur le plan diplomatique. Il alerte sur les risques majeurs d'une catastrophe nucléaire à la centrale de Zaporijia, laissant ainsi supposer que les bombardements de la centrale qu'il a entrepris depuis longtemps et qu'il peine à contrôler, sont le fait des ukrainiens.

Quel naïveté de craindre que les ukrainiens voudraient créer une catastrophe nucléaire sur leur territoire.

De ce fait, créant une inquiétude internationale, il espère que les occidentaux se méfieront de l'Ukraine et limiteront l'assistance qu'ils lui portent et que ces occidentaux reprendront contact avec lui le mettant ainsi en position de force, car ils lui permettront une fois de plus de refuser le dialogue, pendant qu'il continuera de bombarder l'Ukraine depuis Zaporijia que personne n'osera attaquer à cause du risque que cela représente.

La moitié de son plan a déjà réussi puisque Emmanuel Macron qui, soit dit en passant ne représente plus l'Union Européenne, a renoué le contact avec lui, certainement sans grand succès réel.

Seul Volodymyr Zelinski a compris, en attaquant les bases russes de Crimée, que la seule arme efficace contre Vladimir Poutine est la force et que si un jour il accepte de négocier, ce ne sera que lorsqu'il sera en position dominante.

C'est donc par la force qu'il faut le contraindre à négocier et à restituer aux pays qu'il a spolié les parties de leurs territoires qu'il a conquises en désaccord avec tous les traités internationaux.

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