À GENOU DEVANT LES DICTATEURS

Amnesty International, en qui les défenseurs des droits de l'homme plaçaient toute leur confiance, vient d'accuser l'Ukraine de dissimuler des forces armées dans les écoles et les hôpitaux, justifiant ainsi, de manière à peine voilée, les massacres de civils perpétrés par Vladimir Poutine. Les pays musulmans n'ont jamais osé s'élever contre la Chine qui persécute les Ouighours, suivis en cela par Michèle Bachelet on nom de l'ONU en ayant la même attitude, ONU qui, soit dit en passant, a accepté que sa mission  d'enquête sur l'origine du covid-19 soit contrôlée par les autorités chinoises. Joe Biden, dès le début de l'agression de l'Ukraine par Vladimir Poutine a annoncé qu'il n'interviendrait pas directement.

Actuellement pour supplier Vladimir Poutine d'arrêter d'affamer les populations africaines en empêchant le blé ukrainien de quitter le port d'Odessa, l'OTAN a laissé le plus autocrate des ses membres, Recep Tayyip Erdogan se charger des négociations, lui permettant ainsi de redorer son blason à l'international pour préparer sa réélection, mal engagée, en Turquie en 2023 et espérer fêter le centenaire de la nouvelle Turquie qui ne ressemblera en rien à ce que Mustapha Kemal voulait en faire.

Et après cela des voix, y compris celles de personnes considérées comme modérées, s'élèvent pour critiquer Nancy Pelosi qui en allant à Taïwan risque "froisser" Xi Ji Ping.

Avec de tels défenseurs des droits de l'homme et des démocraties, les dictateurs ont un bel avenir devant eux.