CHÔMAGE ET PLEIN EMPLOI

Les économistes s'accordent en général pour reconnaître qu'il y a un taux de chômage incompressible du notamment au changement d'emploi ou à la recherche du premier emploi. Ce taux de chômage n'est donc pas nul lorsque l'on parle de plein emploi. Où les avis divergent c'est lorsqu'il faut définir le taux de chômage permettant de définir le plein emploi, il se situerait entre 3 et 5 %;

Actuellement en France ce taux est de 7 %, chiffre le plus bas connu depuis bien longtemps et qui permet aux travailleurs d'exercer une forte pression sur les entreprises qui peinent à recruter. C'est une bonne chose pour les travailleurs qui de ce fait obtiennent des améliorations de leurs conditions de travail et de leurs salaires. Pourtant, dans certains secteurs il reste beaucoup d'emploi à pourvoir et il existe des travailleurs pauvres. 

Il n'en reste pas moins qu'avec 7 % de chômeurs  les conditions de recrutement s'apparentent à ce qu'elles seraient si notre pays connaissait le plein emploi. La France serait donc une exception qui fasse que le chômage quasi incompressible serait de 2 à 4 % supérieur à ce que les économistes reconnaissent comme taux de chômage normal.

Les questions qu'il faut se poser sont les suivantes: Quelle est cette population de chômeurs de 2 à 4 % supérieure au taux de chômage reconnu comme incompressible ? Sont-ils des travailleurs inemployés, inemployables ou inadaptés aux emplois non pourvus ?

Un effort important doit être fait pour améliorer les compétences et donner une formation à cette population de manière à ce que sur le plan social elle devienne contributrice et non assistée.