PAUVRES FORÊTS

Cet été, et il n'est  pas fini, nos forêts ont été ravagées par de gigantesques incendies. L'augmentation des tarifs du gaz et de l'électricité, associée à l'augmentation prévisible du coût de ces fluides, incite les particuliers a, pour l'hiver prochain, à se chauffer au bois.

Le malheur veut que les incendies ont touché majoritairement des forêts de résineux impropres au chauffage domestique. Ainsi, ces grandes étendues de troncs à écorces calcinées ne seront pas utilisées pour le chauffage cet hiver.

Cette énorme combustion de bois, par incendie ou pour se chauffer, va restituer à l'atmosphère le gaz carbonique que nos forêts ont mis plusieurs décennies à piéger.

À la consommation de bois par combustion naturelle s'ajoute celle de granulés et pellets, transformation qui a consommé de l'énergie avant d'être utilisés pour le chauffage.

Ainsi après un été où les feux de forêts ont pollués l'air de zones urbanisées, l'hiver va nous apporter son lot de particules fines dangereuses pour nos voies respiratoires.

Joli bilan du à l'imprévoyance des gouvernements qui se sont succédés et qui ont fait que notre pays est en retard pour la production d'énergie renouvelable et qui n'a pas été capable d'entretenir convenablement nos centrales nucléaires dont de nombreux réacteurs sont actuellement à l'arrêt.