jeudi 28 octobre 2021

 UNE POLITIQUE DE "RUSTINES"

On ne cherche plus à éviter les dégâts, on les répare ou on essaie de les rendre moins douloureux.

Les étudiants ont du mal à se nourrir, on n'augmente pas les  bourses, on crée le repas à 1 €. Le prix du gaz et de l'électricité augmente, on diffère l'augmentation et  on crée la prime énergie, les prix des carburants augmentent, on crée l'indemnité inflation mais on ne touche pas au SMIC dans un pays où le salaire de certains grands patrons est 300 fois supérieur à celui du salarié de base.

N'oublions pas non plus tout ce que la société doit aux associations qui permettent aux plus pauvres de ne pas mourir de faim ou de froid. Ces associations ne sont pas alimentées par la partie la plus aisée de la population, ni par les grandes entreprises, qui préfèrent participer à la reconstruction du clocher de Notre Dame, qui n'est même pas contemporain de la construction de l'édifice, que de venir en aide à leurs concitoyens.

Tant que nous voudrons lutter économiquement avec les pays sous développés ou en voie de développement, l'argument des bas salaires sera toujours opposable aux salariés. Si nous voulons affirmer que nous ne sommes pas en voie de sous développement, il est nécessaire de dynamiser la recherche en commençant par l'amélioration de la qualité de notre enseignement. Les esprits sont là et ils sont disponibles, il faut savoir les solliciter et les enrichir.

En attendant ne serait-il pas nécessaire de remplacer ce saupoudrage de subventions, d'aides et d'assistances, tout simplement par le RSU (Revenu Social Universel) ? Vu la tournure des événements, cette solution aurait au moins l'avantage de la simplicité.  

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