mercredi 15 juillet 2020

L'ULTRALIBÉRALISME A MONTRÉ SES LIMITES

Ah qu'elle est agréable cette société ultralibérale livrée à la concurrence sauvage ! L'imagination a libre cours, pas de normes pour entraver la créativité. Les meilleurs réalisent des profits faramineux, les autres les regardent, les moins bien lotis sont réduits au quasi esclavage.
Qu'il est agréable d'avoir un État faible qui ne vient pas entraver la marche du commerce, que pour l'occasion on appelle économie, et empêcher la réalisation de richesses inespérées !
Que c'est agréable de ne pas payer, ou payer très peu d'impôts, de ne pas être soumis au paiement de charges sociales !
Le rêve !!!
Mais arrive le covid-19.
Alors l'État devient le pompier de service. S'il n'a pas les moyens, qu'il emprunte des centaines de milliards pour soigner les malades, aider les entreprises, indemniser les chômeurs, secourir les plus démunis.
Tout ce bon peuple, plus riches en tête est aux abois, pendant que les moins bien rémunérés font fonctionner la machine.
La preuve par l'absurde d'une telle vision de la société est fournie par la Suède, pays de la social démocratie, comme le reste de la Scandinavie, qui pendant la pandémie est devenu tout d'un coup très libéral en n'ayant pas recours au confinement et qui a eu un taux de mortalité beaucoup plus élevé que ses voisins.
Il paraît que l'on s'enrichit de ses échecs. Souhaitons que la mémoire des peuples soit assez vive pour que cette crise nous fasse accepter de revoir notre modèle social et que chacun considère l'impôt comme un devoir nécessaire et non comme une contrainte inutile, à condition, bien évidemment, que le produit de cet impôt soit judicieusement utilisé et réparti et que son utilisation ne se perde pas dans certaines gabegies.

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