samedi 25 juillet 2020

ACCORD EUROPÉEN: LE FOND ET LA FORME

La France et l'Allemagne ont voulu, au niveau de l'UE (Union Européenne), mutualiser la dette, qui s'élève à 750 milliards d'euros, contractée pour venir en aide aux pays européens les plus touchés par le covid-19.
Les pays dits frugaux s'y sont opposés, il s'en est suivi quatre jours de négociations.
À la fin des débats, la mutualisation de la dette a été adoptée mais la partie des subventions a été diminuée et celle devant être remboursée augmentée. Quoiqu'il en soit c'est un dès tout premier pas d'inspiration fédérale.
Comme il arrive bien souvent lorsqu'une minorité veut s'opposer à un projet, si elle ne peut remettre en question le fond, elle essaie d'en diminuer les effets en s'attaquant à la forme. Si bien que les uns se flattent d'avoir imposé la mutualisation de la dette et parlent d'une "avancée historique et les autre d'avoir réussi à diminuer l'impact de la décision sur leur budget national.
Ce qui est assez cocasse est de voir que ces attitudes se reproduisent au sein du Parlement Européen, mais le partage n'a rien de national, il met d'un coté les partisans des régimes en place, souvent pro européens et de l'autre  les oppositions plus ou moins vives suivant leur degré de scepticisme vis à vis de l'UE.
Qu'il est loin le consensus souhaité pour faire de l'Union Européenne un acteur principal au niveau de l'économie mondiale !

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