mercredi 22 juillet 2020

ÉCOLOGIE, ÉCONOMIE, EMPLOI

Il y a déjà bien longtemps que l'on sait que la prise en compte des données environnementales est indispensable dans la bonne marche de la société si l'on a le souci de pérenniser l'existence humaine.
Mais, jusqu'à maintenant, le verdict des urnes n'avait permis de constater qu'un faible frémissement. Les choses viennent de changer. Les élections européennes, et plus récemment les élections municipales ont montré qu'en France les questions relatives à l'écologie préoccupent bien des français, sans pour cela qu'une  doctrine bien établie permette d'apporter des réponses indiscutables.
Un constat paraît s'imposer, l'abandon de certaines manières de vivre, ou les restrictions qui vont leur être imposées sont profondément destructrices d'emploi ( voir aéronautique, automobile...)
De nouvelles manières de travailler comme le télétravail vont s'imposer, les déplacements vont être limités (baisse de besoin de véhicules et de carburant) et certaines dépenses d'habillement et tout ce qui touche à la coquetterie féminine vont très certainement décroître. Les transports en commun vont être moins fréquentés. Tout un tas de petits exemples qui, cumulés, vont générer une diminution de postes de travail.
Les exemples peuvent se multiplier comme les déplacements à pied ou à bicyclette demandant plus d'effort physique que l'utilisation de la voiture risquent porter préjudice aux salles de fitness. La culture du potager et la possession d'un poulailler vont diminuer les achats de légumes fruits et œufs. La consommation de produis de proximité devrait considérablement diminuer le transport maritime et parfois aérien de produits consommables etc.
La question est alors de savoir si l'industrie créant les outils nécessaires au maintien du niveau de vie en respectant la nature, va être capable de créer autant d'emploi qui seront détruits ou si l'on se dirige volontairement vers la décroissance.
Il semble que dans les deux cas, et j'espère me tromper, le besoin de main d'oeuvre  va décroître créant alors un accroissement du chômage et des inégalités.
Mais il y a peut-être une manière de lutter contre cette régression sociale. Elle consiste à mieux répartir le travail et à aider ceux qui, malgré leur bonne volonté, connaîtront des périodes difficiles.
Les solutions sont alors connues: elles s'appellent diminution du temps de travail et Revenu Social Universel.
Que sera alors la société ?
- Plus de respect de la nature.
- Du travail partagé pour que tout le monde ait un emploi.
- Secours systématique à ceux qui connaissent des difficulté d'insertion.
- Un revenu  permettant à chacun de vivre en ayant les moyens de se loger et de se nourrir.
Le rêve !
Je voudrais ne pas me tromper.
Est-ce de la naïveté, de l'inconscience ou de l'utopie ?
Misons sur l'utopie car il arrive qu'elle n'ait qu'un temps et finisse par se réaliser

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