jeudi 11 juillet 2019

UNION EUROPEENNE: L'OCCIDENT REPREND LA MAIN

Ils auront tout tenté les populo-nationalistes européens qui veulent entraver la marche de l'Europe. Les britanniques veulent à grand peine la quitter, n'y arrivant pas ils manifestent leur désaccord d'une manière indigne. Les Hongrois, par la voix de Victor Orban veulent rester attaché au PPE (droite traditionnelle) malgré les sanctions qu'ils ont subies. Les autres tentent des alliances improbables pour se faire élire et, une fois élus, sont incapables de former un groupe homogène.
Dans ces conditions ils n'ont pu que retarder l'échéance de la désignation des principaux responsables mais en fin de compte, leur attitude s'est apparentée à un baroud d'honneur.
Résultat, les postes ont été attribués à une allemande de droite, une française libérale, un belge de droite, un espagnol de gauche et, comble de l'affront pour les populistes italiens, qu'ils soient de droite ou de gauche, le seul responsable a être élu par ses pairs, et non désigné, est un socialiste italien faisant parti de l'opposition dans son pays.
Tous ces partis qui ont bien manœuvré pour obtenir ce résultat ne devaient pas trop se réjouir, car une cassure indiscutable apparait. Elle revêt deux aspects, d'une part entre les populo-nationalistes et les europhiles et d'autre part entre l'est et l'ouest de l'Europe.
Va-t-on voir l'Europe se ressouder, ou comme certains le souhaitent voir apparaitre une Europe à deux vitesses avec un noyau dur occidental composé essentiellement des pays qui l'ont créée avec les premiers pays qui les ont rejoints, et une Europe périphérique essentiellement constituée des anciens pays du bloc soviétique.
Il ne faudrait pas que dans le premier cas vouloir sauver cette union coûte que coûte soit un frein pour l'avenir de l'Europe et dans le second cas que cette cassure devienne définitive.
Les nouveaux responsables ont hérité d'une lourde charge.

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