Il est toujours sain de mener des enquêtes pour estimer l'intérêt pour la collectivité de prendre à sa charge les frais engagés par chaque individu qui la constitue.
Des études sérieuses, mais ne disposant bien évidemment que des moyens scientifiques et des connaissances actuelles, ont prouvé l’inefficacité de l'homéopathie.
Des enquêtes, non moins sérieuses, ont montré que des malades traités par des médecines dites parallèles, dont particulièrement l'homéopathie, tiraient bénéfice des traitements qui leurs étaient conseillés. On parle évidemment beaucoup d'effet placébo.
Le remboursement des frais générés par les traitements homéopathiques sont très peu importants comparés au budget global du remboursement des frais médicaux.
Les problèmes qu'il faut se poser sont les suivants:
-Si l'homéopathie n'est plus remboursée, les malades faisant appel à ce type de traitement continueront-ils à se soigner de la sorte ou accepteront-ils, et pour certains pourront-ils, dépenser plus pour se soigner ?
-L'économie générée par le déremboursement de l'homéopathie ne risque-t-elle pas d'être compensée par les dépenses de nouveaux malades faisant appel à la médecine traditionnelle plus coûteuse en raison du prix des médicaments allopathiques ?
-Que vont devenir, sur le plan psychologique, certains malades qui se trouveront abandonnés faute de pouvoir faire appel à la médecine à laquelle ils croient ?
-A-t-on noté des effets néfastes des traitements homéopathiques ?
Pour être tout à fait objectif, je tiens à préciser que je n'ai jamais absorbé le moindre granule homéopathique et que je suis choqué tout autant par les laboratoires qui accumulent des bénéfices mirobolants en fabriquant des produits dont on se pose la question de l'utilité que par le remboursement de certaines cures thermales de confort dont on a pas encore réellement fait le procès et dont certains profitent pour effectuer des séjours qui s'apparentent parfois à certaine forme de vacance.
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