lundi 29 juillet 2019

EUROPE MERIDIONALE: MAUVAIS CLIMAT POUR LA GAUCHE

On a souvent cité en exemple les pays scandinaves pour avoir réussi à imposer un modèle social relativement égalitaire en portant au pouvoir une gauche social-démocrate. Il faut toutefois reconnaître que le populisme ambiant vient petit à petit essayer de détruire cet équilibre relativement instable.
Par contre en Europe méridionale,la gauche ne connait que des désillusions.
En Grèce, la gauche extrême d'Alexis Tsispras a sollicité le secours de l'extrême droite pour arriver au pouvoir, après quoi elle s'est inclinée devant les exigences de l'Union Européenne pour appliquer une politique très libérale.
En Italie la gauche populiste a cru faire une bonne opération en s'associant à la Ligue, mouvement d'extrême droite, pour accéder au pouvoir sur lequel elle n'a eu aucune influence.
En France, où elle représente environ un tiers du corps électoral, elle se chamaille entre"chapelles"sur des détails pour laisser libre un boulevard sur lequel droite et extrême droite vont pouvoir s'affronter et dont elle risque d'être l'arbitre dans un réflex, dit républicain, pour apporter ses voix à la droite, qu'elle considère comme le moindre mal.
Enfin, en Espagne où l'espoir naissait de voir une gauche qu'on n'attendait pas confirmer son récent succès finit par montrer son désaccord entre le PSOE, gauche traditionnelle, et Podemos plus extrémiste.
Décidément, les chamailleries de ces gens du sud ne leur permettent vraiment pas de faire la différence entre les détails et les options importantes qu'il faut savoir choisir pour diriger un pays.

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