dimanche 17 juillet 2016

ATTENTATS, DEBUT DE FRACTURE.

Les attentats qui ont douloureusement touché la France depuis février 2015 ont dans un premier temps renforcé la cohésion nationale, mais je crois, malheureusement, qu'il n'en soit plus ainsi.
A l'important défilé du mois de février 2015, auxquels ont participé bien des chefs d'Etats étrangers, a succédé une belle unanimité, aussi bien à l'Assemblée Nationale qu'au Sénat pour condamner ces actes et rendre hommage au comportement du Président de la République.
L'attentat de Nice ne parait pas devoir engendrer cette belle unité, déjà avant ce douloureux évènement, des victimes  de ces actes terroristes voulaient porter plainte contre l'état pendant que certaines forces de l'ordre se plaignaient du comportement de leur chef. On ne peut malheureusement rien contre les comportements individuels. Mais depuis ce malheureux 14 juillet 2016, ce sont des hommes politiques qui critiquent les mesures prises par le gouvernement. Il me semble que les circonstances actuelles demandent plus de retenue, sans pour cela que les responsables politiques, qui ont quelques idées à émettre ne puissent le faire avec plus de discrétion, en relation directe avec le Président de la République.
Rien n'est parfait, tous les avis sont bons à prendre, ce n'est pas pour cela qu'ils doivent s'exprimer publiquement pour montrer notre division et de ce fait notre vulnérabilité face aux terroristes.

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