mardi 12 mars 2024

 GRÈVE PENDANT LES JEUX OLYMPIQUES

Les syndicats profitent des moments où les manifestations sont les plus gênantes pour revendiquer. C'est de bonne guerre s'ils ont du mal à se faire entendre.

Actuellement la menace de mouvements de grèves pèse sur les J.O. de Paris. Il y a certainement lieu de distinguer les travailleurs qui seront impactés par cet événement de ceux qui ne le seront pas. S'ils ne sont pas concernés par les J.O. et que leur activité n'en souffre pas, il est fort regrettable qu'ils essaient de ternir l'image de notre pays qui n'a vraiment pas besoin de cela. S'ils sont concernés par l'événement et que leurs journées de travail en souffrent  ou que leurs congés sont reportés, il est normal qu'ils obtiennent compensation.

Lorsque l'on connait l'important budget de l'événement, il est anormal que dans les dépenses consacrées à la compensation des nuisances qu'il produit sur le monde du travail n'aient pas été prises en compte pour dédommager les travailleurs qui vont devoir redoubler d'effort pendant cette manifestation. Ce sujet aurait du être traité avant que l'on en vienne à un affrontement fort regrettable entre les syndicats et les organisateurs et se traduire par un accord contractuel.

Il est encore une fois particulièrement gênant de constater qu'une confrontation tardive risque de se substituer à une négociation initiale qui aurait été préférable, à la fois pour les organisateurs et les travailleurs.


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