vendredi 22 mars 2024

 TARTUFFES

Face à une dette énorme, que les gouvernements successifs laissent filer depuis cinquante ans, Bruno Le Maire veut réagir et imposer des économies. C'est de bonne guerre, mais lorsque l'on veut récupérer de l'argent, il faut aller le chercher chez ceux qui en ont et avoir l'honnêteté de le dire et ne pas employer des artifices fallacieux comme ce paraît devoir être le cas actuellement où les principales cibles semblent être les retraites et les prestations sociales.

Je suis retraité, ne me plains pas de ma situation. Je coûte à l'État et à la Sécurité Sociale plus que je ne rapporte actuellement, ça n'a heureusement pas toujours pas été le cas!  C'est ce qu'on appelle la solidarité, c'est la traduction de notre régime social dont nous français sont si fiers.

S'il faut faire un effort financier pour diminuer l'incidence des intérêts de la dette sur le budget de la nation, il n'y a pas à hésiter. Dans une juste répartition de l'effort, en fonction du patrimoine et du revenu, je suis prêt à participer, mais je refuse de le faire parce que je suis vieux ou malade.

Cela me rappelle la taxe d'habitation payée par les seuls propriétaires de résidence secondaires alors que ce sont les locaux les moins souvent occupés. Si les résidences secondaires sont un signe extérieur de richesse qui mérite d'être taxé, il faut le faire, mais d'une manière juste et proportionnée.

Je ne suis pas opposé à l'impôt, bien au contraire. C'est la base de la solidarité, du contrat social et de la correction des injustices de la vie. Mais ces tartufferies me hérissent.

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