jeudi 14 juillet 2022

 UNE CURIEUSE ASSEMBLÉE NATIONALE

Au centre une majorité relative constituée de Renaissance (anciennement LREM) et ses associés pour constituer le groupe Ensemble, a proposé aux partis d'opposition une association pour mener une politique de compromis. Tous ont refusé.

À droite un parti, les LR, qui se fait prier pour rejoindre, au moins partiellement, la majorité mais qui, soit en apportant ses soutiens au coup par coup, soit en s'abstenant, arrivera à rejoindre Ensemble s'il obtient quelques aménagements ou satisfactions.

À l'extrême droite un parti, le RN, à la recherche de respectabilité ne veut pas se comporter en opposant systématique et paraît plus occupé à lutter contre la gauche radicale (LFI) que contre le gouvernement en place.

À gauche une union populaire (NUPES) hétéroclite, dont les différents partis la composant ont refusé de s'unir pour former un seul groupe à l'Assemblée Nationale et dont certains éléments hésiteront à se soumettre aux consignes de vote de LFI, parti majoritaire dans cette union, qui a décidé de se comporter en opposant systématique.

Il est alors facile de constater que les différents opposants n'arriveront pas à se fédérer pour voter une motion de censure et il n'est pas certain qu'elles pèsent d'un grand poids, excepté les LR, lorsqu'il s'agira de s'exprimer pour promulguer une loi.

Ainsi il ne serait pas surprenant qu'Emmanuel Macron puisse arriver à faire la démonstration que gouverner sans avoir la majorité absolue et sans consensus soit possible pour un parti centriste, tant les opposants de bords opposés préfèrent se combattre que d'empêcher la gouvernement d'imposer sa politique

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