samedi 25 juin 2022

 AU REVOIR ET MERCI !

C'est ce que disent actuellement EELV, le PS et le PCF à Jean-Luc Mélenchon qui leur a permis, en regroupant les partis de gauche au sein de la NUPES, d'obtenir un nombre de députés qu'ils n'espéraient plus.

Mais cette nouvelle union n'était qu'un accord électoral, une sorte de pacte de non agression entre les partis de gauche leur évitant de s'autoconcurrencer. Mais aucune dynamique n'a été créée,  il est d'ailleurs facile de constater que le pourcentage de voix obtenu par la NUPES au cours de ces élections législatives est inférieur à celui obtenu par les partis constituants cet accord lors du premier tour de l'élection présidentielle.

Un accord sur 650 propositions qui ne traite pas de l'énergie du futur, de l'Europe, des relations internationales  et de l'OTAN  ne peut être considéré comme un programme de gouvernement. C'est la raison pour laquelle EELV, le PS et le PCF ont refusé à Jean-Luc Mélenchon de former un seul groupe à l'Assemblée Nationale, voyant bien que ce dernier voulait fondre tous ces partis dans LFI.

On a connu un Jean-Luc Mélenchon plus habile et moins méprisant pour ses nouveaux associés.

Ainsi, si l'on regarde le bilan personnel de Jean-Luc Mélenchon, qui se voyait Premier Ministre, il ne présente que le fait positif, certes non négligeable, d'avoir permis aux différentes composantes de gauche d'être plus représentées à l'Assemblée Nationale. Par contre les points négatifs sont nombreux: Jean-Luc Mélenchon ne sera pas Premier Ministre, la Nupes a trébuché dès le lendemain des élections législatives lorsqu'elle n'a pu constituer un groupe, LFI n'est pas le premier parti d'opposition et Jean-Luc Mélenchon ne pourra pas profiter de la tribune de l'Assemblée Nationale car il ne sera pas député puisqu'il n'a pas voulu se représenter aux élections législatives, trop occupé qu'il était a former le gouvernement qu'il croyait diriger.

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