vendredi 31 août 2018

PAUVRE PAPE FRANCOIS

A peu de jours d'intervalle le Pape François en reconnaissant les crimes pédophiles de l’Église Catholique, puis en considérant que l'homosexualité est une maladie, est passé de l'humilité à une volonté certaine de privilégier sa croyance aux certitudes de la génétique, faisant ainsi preuve au XXI° siècle d'un obscurantisme que l'on croyait révolu.
Si pour l'homosexualité il ne peut rien, pas plus que quiconque, puisque c'est un fait reconnu et que ce n'est en aucun cas une faute ou une maladie, par contre pour la pédophilie qui sévit particulièrement dans le milieu dont il est responsable, il a semble-t-il quelques pouvoirs.
Ne s'est-il donc jamais posé la question des besoins sexuels des prêtres pour qui le mariage est interdit ? Préfère-t-il voir exclure de l'église un prêtre qui se marie plutôt qu'une dénonciation d'actes pédophiles ? Quelle confusion au niveau de la hiérarchisation des valeurs morales pour celui qui occupe la première place au sommet de l'organisation d'un culte !
Non seulement les prêtres ne doivent pas exprimer leur sexualité, mais comme ils ont un devoir d'éducation, ou plutôt de prosélytisme, ils sont, bien évidemment, au contact de jeunes qui deviennent une proie facile et le plus souvent discrète, ce qui conduit certains à transférer un besoin naturel en une attitude déviante et criminelle qui au lieu de rendre heureux ceux qui pourraient dans des conditions normales constituer un couple, se transforme en, d'une part une victime, et d'autre part un agresseur.
Se satisfaire d'une telle situation ne s'apparente-t-il pas à une forme de responsabilité ?

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