jeudi 16 août 2018

ELECTIONS EUROPEENNES, DUEL AU SOMMET

On assiste actuellement à une confrontation à distance entre Matteo Salvini, Ministre de l'Intérieur italien, mais homme fort du gouvernement et Emmanuel Macron Président de la République française.
L'un d'extrême droite ne rêve que de faire éclater l'Europe Unie, soutenu qu'il est par Victor Orban à la tête de la Hongrie et tous les ambitieux extrémistes participant aux régimes, encore démocratiques, de l'Europe centrale et même de l'Allemagne, l'autre, dont le projet d'une grande Europe est l'une de ses motivations.
Certains diront qu'il s'agit d'une confrontation entre les nationalistes et les progressistes.
En réalité, il s'agit pour les uns d'imposer un régime d'extrême droite pour favoriser le repli de chaque petit pays, constituant l'Europe, à l'intérieur de ses frontières, de manière à sauvegarder, sous couvert de ce qu'ils présentent comme une identité, ce qui n'est qu'en réalité qu'une intolérance vis à vis de l'étranger, et pour les autres, de sauvegarder, tout en croyant à la nécessité de l'existence d'une Europe Unie, pour lui donner le poids qu'elle mérite à l'international, un modèle économique néolibéral, qu'il est difficile de qualifier de progressiste.
Ainsi, à l'horizon des élections européennes de 2019, on peut craindre que l'affrontement se situe entre ceux qui veulent sauver l'Europe et ceux qui veulent la détruire.
Il y a fort à parier qu'il restera peu de place pour ceux qui veulent défendre une Europe Unie sur des bases plus sociales que celles qui existent actuellement.
De ce fait, bien des électeurs seront obligés de se satisfaire non pas de ce qu'ils souhaitent ou espèrent, mais de se contenter de ce qu'ils considèrent comme un moindre mal.

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