mardi 7 août 2018

LE BON SENS DU PEUPLE

Dans ses rubriques "Paris-Province" du journal Sud-Ouest, Jean Claude Guillebaud  met souvent en évidence, avec juste raison, le bon sens du peuple de province qu'il oppose souvent aux décisions et utopies de nos dirigeants ainsi qu'à certaines modes actuelles dont une certaine presse fait abondamment promotion.
Son article du dimanche 5 août 2018, intitulé "La province comme maquis", rappelle que nos territoires fourmillent d'idées en créant des associations, des collectifs de lecture, des clubs de discussion et des lieux d'échange de toute sorte  "qui, sans bruit, ni ostentation, demeurent en résistance"
Le constat est encourageant, mais à quoi sert cette résistance si personne n'en porte le flambeau, pour imposer à ceux qui sont au pouvoir de mener une politique plus raisonnable, et surtout d'être des éléments moteurs pour que le vrai sens des valeurs, défendu dans ces  associations  soit réhabilité, reconnu et partagé par le plus grand nombre.
Si les dérives que nous connaissons actuellement, et malheureusement depuis bien longtemps, perdurent encore un certain temps, il y aura fatalement un affrontement violent entre ceux qui détiennent le pouvoir, en usant d'artifices qu'ils savent bien utiliser, et la majorité raisonnable qui voudrait voir enfin les vrais valeurs d'éthique et d'humanisme reconnues.
En se posant la question de connaître la raison d'une telle situation, il semble que l'on soit amené à constater, et à regretter, que les intellectuels se contentent de commenter, de critiquer et de faire des propositions intéressantes sans jamais vouloir prendre en charge la politique au sens noble du mot.
Ne serait-ce pas une forme de démission ?

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