mercredi 7 septembre 2022

 LES SALAIRES, CLÉ DE BIEN DES SOLUTIONS

La rentrée sociale devrait être chaude. Les syndicats se préparent, l'État essaye de distribuer des aides avec plus ou moins de parcimonie.

Au programme: le chômage et les retraites. Mais ces deux sujets ne sont que les conséquences des bas salaires. Si les salaires étaient plus élevés il y aurait moins de chômeurs, de même que ces salaires attractifs devrait en période de plein emploi permettre de diminuer la durée de la période d'indemnisation du chômage.

Avec une population au travail et un bon salaire, les caisses de retraites se regarniraient , faudrait il alors vouloir allonger la durée des carrières et repousser l'âge de départ en retraite? Rien n'est moins certain.

Mais l'État ne peut agir que sur le salaire des fonctionnaires et sur le SMIC, mais agir sur le SMIC ne veut pas dire améliorer les bas salaires car les exonérations de charge sur ces bas salaires incitent les employeurs à le pratiquer. 

Les syndicats devraient donner la priorité à la défense de salaires décents en exigeant de l'État qu'il augmente le SMIC, sans favoriser sa pratique, et que les employeurs donnent la priorité aux salaires sur la distribution de dividendes, mais le malheur veut que les syndicats soient faibles et que leurs actions ne soient suivies, le plus souvent, que par des fonctionnaires.

On n'est pas sorti des trente glorieuses, qui se sont closes il y a bientôt cinquante ans, et de l'individualisme qui en a été leur conséquence.

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