jeudi 1 septembre 2022

 TAXATION DES SUPER PROFITS

La taxation des super profits est une demande récurrente de la gauche à laquelle Emmanuel Macron et son Ministre des Finances Bruno Le Maire sont opposés alors que la Première Ministre Élisabeth Borne paraît moins ferme sur le sujet.

La NUPES, par la voix de Jean-Luc Mélenchon prévoit une rentrée agitée et veut obtenir dans la rue ce qu'il n'a pu réussir à obtenir par deux fois dans les urnes.

Il existe pourtant une autre voie à la portée de la gauche qui éviterait de mettre le pays en émoi, de le paralyser et de générer des violences, il s'agit de Référendum d'Initiative Partagée.

Pour que ce référendum ait lieu il faut qu'il soit porté par un parlementaire soutenu par 1/5 du Parlement, soit 185 parlementaires puisque le Parlement est composé de 577 Députés et de 348 Sénateurs. À ce seuil indispensable, il faut que 10% du corps électoral y soit associé ce qui représente sensiblement 4,7 millions d'électeurs.

Ces chiffres paraissent facilement atteignables puisqu'il y a plus de 156 Députés de gauche et apparentés et 64 Sénateurs. D'autre part, la volonté de taxer les super profits devrait être bien accueillie par les électeurs de gauche qui représentent actuellement environ le 1/3 du corps électoral.

Si une telle démarche aboutissait elle serait certainement mieux perçue que si elle avait tenté d'être obtenue, peut-être sans succès, par une succession de troubles à l'ordre public paralysant le pays dans une période où bien des difficultés se profilent.

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