lundi 30 décembre 2019

QUELLE ANNÉE 2019 !

Quelle année ! Elle a commencé dans la violence et s'est terminée dans le chaos.
Entre ces deux périodes des Gilets Jaunes et des grèves, notamment de la SNCF et de la RATP, relatives à la réforme des retraites, Emmanuel Macron avait un temps repris la main avec son "Grand Débat" et avait réussi à retrouver la calme.
Arrivé à mi-mandat, on a eu l'impression d'assister à la mi-temps d'un match. Le pouvoir en place avait, au début de la première mi-temps, écrasé ses opposants en imposant les réformes du Code du Travail, de la SNCF, du Chômage et commençait à s'épuiser depuis le 17 novembre 2018, date du début des manifestations des Gilets Jaunes.
Cette mi-temps matérialisée par l'annonce d'un nouveau cycle permettait en réalité au Président de reprendre son souffle pour se lancer dans la réforme des retraites.
Après deux ans de préparation et nomination d'un Haut Commissaire, suffisamment aguerri aux relations avec les syndicats, les choses paraissaient faciles à notre Président et, peut-être encore plus à son Premier Ministre qui a voulu rééditer les passages en force du début de quinquennat et profiter d'un projet de réforme, utile et en majorité apprécié, pour faire des économies sur le dos des retraités.
C'était sans compter sur la vigilance des syndicats trop contents de profiter de cette aubaine pour se refaire une santé.
Nous sommes maintenant au milieu de la mi-temps. Ce n'est pas le temps de couper les citrons mais d'affûter les armes pour préparer une bataille qui se profile à l'horizon.
Il y a lieu d'être inquiet, car il semblerait que chaque adversaire ait envie de gagner le match sans trop respecter son concurrent. C'est une lourde erreur, et si c'était le cas on pourrait s'attendre à au moins deux ans de désordres, à moins que le match ne se conclue par un abandon définitif, ce qui ne présagerait rien de bon dans un pays guetté par le désordre consécutif à l'attitude d'une classe politique qui pendant quarante ans n'a cessé de se discréditer.

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