samedi 7 décembre 2019

LA MISÈRE DE NOTRE ENSEIGNEMENT

Deux événements éclairent d'un jour cru la précarité de notre enseignement et la manière dont sont traités les enseignants:
- Le classement PISA attribue à la France la 23° place, ce qui peut être considéré comme lamentable si l'on compare cette place à la 6° qu'elle occupe au niveau de l'économie mondiale.
- La réforme des retraites montre que les plus grands perdants seront les enseignants. Mais pour quelle raison donc ? Tout simplement parce qu'ils sont faiblement rémunérés.
Pour les fonctionnaires, la retraite est calculée sur les salaires de fin de carrière (les six derniers mois), ce qui valorise leurs pensions comparées à celles du secteur privé. Mais en réalité les primes que perçoivent les fonctionnaires tout au long de leur carrière font que leur revenu est supérieur à leur salaire, avec une différence parfois très importante, ce qui justifie qu'ils se satisfont à la fois de leur emploi et de leur retraite. Ce n'est pas le cas des enseignants qui ne percevant pas de primes sont sous payés tout au long de leur carrièr , pour être traités comme les autres fonctionnaires uniquement lors de leur départ en retraite.
Ce double constat est alarmant lorsque l'on sait que l'enseignement est à long terme le moteur essentiel de l'économie d'un pays.
Notre place dans le monde ne cesse de reculer, celle de notre enseignement se maintient à une place médiocre.
Il faut donc s'attendre à ce qu'à terme notre place dans l'économie mondiale soit proche de celle que nous occupons au niveau de notre enseignement, c'est à dire la 23°...si rien ne se dégrade.

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