samedi 30 novembre 2019

LE REVENU DES AGRICULTEURS

Quelle ne fut pas ma surprise d'apprendre par la voix de Marion Guillou ancienne Présidente de  l'INRA (Institut National de la Recherche Agronomique), au cours de l'émission "C' dans l'air" diffusée sur France 5 le 27 novembre et présentée par Axel de Tarlé, que la part du prix de vente des produits de détail revenant aux agriculteurs, ne représentait que 6,5%. Sous le terme agriculteur, il faut entendre cultivateurs, éleveurs, pécheurs et viticulteurs.
Dans ces conditions il est difficile de comprendre que le gouvernement ne prenne aucune disposition pour régler le problème du faible revenu des agriculteurs.
Si par exemple on augmentait le prix à la consommation des denrées alimentaires de 2%, somme qui serait totalement reversée aux agriculteurs, leur revenu augmenterait de plus de 30% et l'incidence sur le "panier de la ménagère" serait inférieure à 2%, puisqu'il comprend également les produits d'entretien et de toilette notamment.
Voyons ce que donnerait une telle disposition:
- le filet de bœuf, produit particulièrement cher passerait de 45€ le kilo à 45, 90€
- les fruits, par exemple les pommes, dont les prix sont compris entre 2 et 4€ le kilo passeraient à 2,04 et 4,08€, différence bien inférieure à ce que l'on peut constater entre les différentes variétés.
Pourrait-on penser alors que pour cette raison la consommation de ces produits diminuerait, lorsque sur la balance bien malin est celui qui est capable de prendre le poids exact, à 2% près, du produit dont il a besoin?
Il resterait alors au gouvernement la charge de répartir harmonieusement les produits de cette taxe en prenant en compte les difficultés des agriculteurs suivant les filières de production.
Ce doit être trop simple, et surtout les statistiques relatives à l'accroissement du pouvoir d'achat souffriraient. Pensez-donc, l'inflation progresserait peut-être de quelques millièmes !

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