mardi 26 novembre 2019

NÉOLIBÉRALISME OU POPULISME, QUEL CHOIX !!

Avec l'effondrement de la droite et la division de la gauche, phénomènes simultanés et sans précèdent, c'est ce choix douloureux entre néolibéralisme et populisme auquel les français se trouvent confrontés.
Que chaque corporation, chaque métier, chaque classe de la société qui souffre, manifeste, c'est juste et souhaitable. Que ces manifestations menacent le pouvoir en place, l'est-ce également dans l'état actuel du pays.
Imaginons un instant que les manifestations, et les grèves reconductibles qui s'en suivront, finiront par renverser le gouvernement et que de nouvelles élections législatives soient organisées.
Qu'en en ressortira-t-il ? Ou LREM gardera la majorité et le pouvoir actuel sera renforcé, ou se sera le RN qui sera majoritaire et le pays connaîtra une période telle que celle que l'Italie vient de connaître avec Matteo Salvini, ou encore les voix seront dispersées et une majorité introuvable se fera jour et se constituera au gré des problèmes affrontés, nous reviendrons alors au temps de la IV° République.
Que faut-il alors souhaiter ? Que les revendications justifiées arrivent à faire infléchir la politique du gouvernement. Qu'Emmanuel Macron se rappelle que si le pouvoir financier lui a permis de se présenter à l'élection présidentielle, c'est essentiellement les électeurs de gauche qui l'ont porté au pouvoir.
Il se doit de respecter ces électeurs. Son programme réformiste n'a jamais dit qu'il avait pour but d'accroître les inégalités. Il proposait plus de justice sociale et plus d'équité, non pas pour faire des économies, mais pour que personne ne soit laissé sur le bord du chemin.
Qu'il se souvienne de ses promesses, même s'il découvre que la restauration du pays qui a dérivé depuis quarante ans est plus difficile à entreprendre qu'il ne le pensait. Personne ne lui demande de réparer en cinq ans les dégâts de quatre décennies de laisser aller, mais simplement de mener une politique qui va dans le sens de ses promesses et qui n'ait pas comme seule boussole  la volonté de faire des économies dans tous les domaines.
Certains domaines le nécessitent, d'autres demandent l'augmentation des dépenses, c'est ce réajustement que l'on attend du pouvoir quel qu'il soit.
L'heure du choix est venu. Tout signe allant dans le bon sens sera significatif d'espoir, à l'opposé toute décision paraissant injuste et accroissant les inégalités accroîtra la colère des plus démunis qui sera rapidement incontrôlable. 

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