mardi 5 novembre 2019

CHÔMAGE: LA CHARRUE DEVANT LES BOEUFS

Mais, qu'est-ce qui pousse le gouvernement à durcir les conditions d'indemnisation du chômage ? Est-ce le fait qu'une enquête a montré que 14% des chômeurs ne cherchaient pas à retrouver réellement un emploi qui le pousse à pénaliser 86% de chômeurs voulant retravailler ? Difficile à croire que l'on puisse vouloir pénaliser un si grand nombre de gens honnêtes qui ne demandent qu'à sortir de la précarité, dans laquelle ils sont, en voulant retrouver un emploi.
En réalité c'est l'économie de 3,4 milliards d'euros qui est la raison fondamentale de cette mesure de rétorsion vis à vis de ceux qui ne font que subir la dureté du modèle économique que l'on ne veut surtout pas remettre en cause.
Intrinsèquement, vouloir durcir les conditions d'indemnisation du chômage n'aurait rien de choquant si le nombre d'emplois à pourvoir était suffisant pour satisfaire tout le monde.
Exiger que chacun, par son travail, participe à la bonne marche de la société est tout à fait louable si on fourni à chacun potentiellement les moyens de travailler. Ce n'est malheureusement pas le cas.
Commençons par là, résorbons le chômage, proposons à chacun un travail lui permettant de vivre dignement, alors, et alors seulement, on pourra par des mesures économiques imposer à chacun de porter sa pierre à l'édifice social dont il tire des avantages.
Commencer par punir ceux qui ont la malchance de ne pouvoir gagner leur vie par  leur labeur est une véritable honte. Seuls ceux qui refusent d'apporter leur contribution à la bonne marche de la société méritent d'être pénalisés. Ce ne doit pas être le cas de ceux qui en subissent les méfaits.

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