dimanche 3 novembre 2019

PORT DU VOILE PAR LES ACCOMPAGNATRICE SCOLAIRES

Le port du voile étant autorisé dans l'espace public et interdit dans les services publics, un long débat s'installe sur le port du voile par les accompagnatrices bénévoles lors des sorties scolaires qui ont donc lieu dans l'espace public.
Le gouvernement est très ennuyé par cette question, mais posons alors d'autres questions.
Si une enseignante musulmane qui ne porte pas le voile quand elle enseigne, peut-elle le porter lors de sorties scolaires ? Je ne le crois pas. Alors, quelle différence avec l'accompagnatrice bénévole ? Est-ce le fait d'être fonctionnaire ? Pourquoi une accompagnatrice, quelle que soit sa religion, ne serait-elle pas considérée comme une auxiliaire bénévole de l’Éducation Nationale ? Comment est-elle assurée lors des sorties scolaires?
On voit bien que ne pas vouloir se prononcer sur le sujet entretient un climat malsain.
Allons plus loin.Si l'on veut, et c'est nécessaire, que la même loi soit appliquée sur le territoire national, pourquoi  les prêtres, rabbins et pasteurs sont-ils rémunérés par l’État en Alsace et Moselle et que les imams ne le sont pas ? Pour en trouver la raison il faut remonter à Napoléon lorsque l'Islam n'était pas implanté en France.  
Tout cela est malsain et crée des débats incessants. Cette loi de 1905, brandie comme un étendard de la laïcité, devrait être, seulement sur quelques points, non pas revue, mais précisée en raison de l'évolution de la société.
Puisque les imams les plus tolérants pensent que le Coran, qui date du moyen âge, doit être relu à la lumière du XXI° siècle , pourquoi la loi sur la laïcité, après 115 ans d'existence, ne serait-elle pas réactualisée ?
Il semble que seul un raisonnement rigoureux, et impartial, et de ce fait non critiquable, puisse aider à apporter un peu de sérénité dans ce débat.

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