dimanche 12 mai 2024

 UN LICENCIEMENT DÉGUISÉ QUI NE RÈGLE PAS LE PROBLÈME

Jean Pierre Farandou PDG de la SNCF, qui avait manifesté le désir de voir renouveler son contrat,ne sera pas reconduit à la tête de l'entreprise.  C'est le prix que le gouvernement lui fait payer pour avoir conclu avec les syndicats un accord qui remet en cause l'âge de cessation d'activité prévu par la réforme des retraites de 2023.

C'est un peu facile de sanctionner par un pseudo licenciement le PDG d'une entreprise dépendant financièrement totalement de l'État pour s'être mis en infraction avec une réforme imposée à tous les salariés. Accorder certains privilèges à des travailleurs qui sont loin d'être les plus défavorisés, dont le coût va être supporté par ceux qui ont vu l'âge de départ en retraite retardé de deux ans, est inadmissible.

Année olympique oblige, la tranquillité n'a pas de prix. Encore une dépense à inscrire au budget de l'organisation de ces Jeux Olympiques que l'on oubliera de compter quand on en fera le bilan.

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