mercredi 9 novembre 2016

TRAVAILLEURS PAUVRES

Au moment de quitter la Maison Blanche le bilan de Barak OBAMA fait apparaitre un aspect positif pour la résorption du chômage, aux U.S.A, qui est passé en huit ans de 10 à 5%, ce que l'on traduit par une baisse de 50%. On oublie un peu vite que la pauvreté a cru  de 12 à 13%, soit me direz vous une progression de 1% seulement!
Voilà une manière peu objective de manipuler les chiffres. On peut voir les choses autrement.
Lorsque le taux de pauvreté passe de 12 à 13% c'est un accroissement de 8,3% par rapport au chiffre initial.
Voyons maintenant l'emploi et non le chômage. Il est passé de 90 à 95% soit un accroissement de 5,5%.
Ainsi, sous Barak OBAMA l'emploi a cru de 5,5% et la pauvreté de 8,3%. Quel beau bilan!
En regardant de la même manière l'Allemagne ou la Grande Bretagne on arriverait à des résultats à peu près équivalents.
L'explication en serait la concurrence effrénée due à la mondialisation. Mais, si rien ne va dans le monde, pourquoi les pays économiquement les plus forts ne proposent-ils pas un autre modèle de société. Je pense naïvement que leurs dirigeants subissent, peut-être sans s'en plaindre, quelques pressions extérieures des banques, de la finance et des multinationales. Je ne sais, mais il doit bien y avoir quelque chose qui m'échappe.

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