lundi 21 novembre 2016

"EN MARCHE" MAIS PAS EN ROUTE

Il n'aura pas fallu attendre bien longtemps pour que la nouvelle arrive au plus mauvais moment pour Emmanuel MACRON.
Seulement deux jours après qu'il ait annoncé sa candidature à la présidence de la République, une société anglaise de transport, agissant sur notre sol, qui avait profité de sa loi pour assurer par car des dessertes de longues distances vient de disparaitre.
Ainsi on a pu voir des chauffeurs, qu'il y a peu avaient abandonné leur emploi pour saisir l'opportunité de devenir conducteurs de "car Macron", se retrouver au chômage.
C'est bien beau, et même indispensable, d'avoir de nouvelles idées, mais faut-il encore savoir estimer les conséquences de leur application.
En libéralisant le transport par car on a assisté à  une concurrence sauvage. Il est possible de rencontrer des véhicules, circulant sur les routes, avec d'énormes publicités "Trajet à 1€". Comment penser alors que cette expérience ne créera pas de nombreux dégâts dans le monde du travail, sans compter que le nombre d'emplois qui ont été créés ont été loin de ce qui avait été annoncé.
Espérons que le programme de ce jeune candidat ambitieux à la présidence de la République sera plus réfléchi. Faire des coupes sombres dans le fatras des normes qui régissent tout activité en France est certes nécessaire mais, libéraliser à outrance et favoriser la concurrence sauvage n'est pas une manière responsable de gouverner.

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