mercredi 23 novembre 2016

DONNEURS DE LECON

Les instances et les élus du Parti Socialiste stigmatisent les électeurs de gauche qui se sont rendus aux urnes pour participer à la primaire de la droite.
Se rendent-ils compte que c'est leur piètre proposition d'éventuels candidats, l'incertitude dans laquelle ils tiennent leur électorat et l'impopularité des potentiels prétendants de leur parti à la présidence de la République, qui en est la cause principale?
Croient-ils que c'est de gaité de cœur que l'on va essayer de faire en sorte que le candidat du camp adverse, c'est à dire la droite, soit le moins dangereux possible pour les idées que l'on défend?
Pensent-ils que dans certains villages, où tout le monde se connait, il soit facile d'être identifié comme un traitre ou un "faux-cul"?
Un électeur n'a peut-être pas la même stratégie que le Président qui souhaite affronter le plus mauvais candidat de droite pour augmenter ses chances de réussite, non pas en raison de ses qualités, mais en raison des défauts de son concurrent, quitte à laisser la porte ouverte au plus dangereux postulant pour le pays.
Peut-on reprocher actuellement à un électeur de gauche d'avoir des doutes sur la réussite de la gauche au prochain scrutin présidentiel et essayer de faire en sorte, qu'en cas d'échec, l'avenir du pays soit entre les mains de celui que l'on croit "le moins pire"?
Cela n'empêche en rien cet électeur d'aller voter à la primaire de la gauche, bien au contraire, ça devient un devoir, et de choisir le candidat qui lui paraitra le meilleur, en souhaitant ne pas être obligé de choisir le moins mauvais.

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