vendredi 25 novembre 2016

L'ART DE PERDRE

Au moment où les deux candidats restants après la primaire de la droite se déchirent sur des propositions très proches, où la seule question est de savoir jusqu'à quel point la France est prête à accepter un programme libéral, la gauche au lieu de profiter de cette situation continue à se déchirer.
Christiane TAUBIRA fait de nouveau entendre sa musique ancrée très à gauche, Benoit Hamon avec des petites phrases signifie qu'il ne se rapprochera pas d'Arnaud MONTEBOURG, François HOLLANDE par le canal du président du groupe socialiste au Sénat annonce qu'il va peut-être précipiter sa décision pendant que Manuel VALLS entreprend une valse hésitation. Pourtant, tous savent qu'une partie de l'électorat de gauche a déjà choisi Jean-Luc MELANCHON et qu'une autre, qu'ils espèrent récupérable, (mais par qui ?), s'apprête à rejoindre Emmanuel MACRON.
Quel spectacle désolant, quel manque de stratégie, bien que dans l'autre camp des attaques ad hominem entre les deux rescapés laisseront des traces pendant que d'autres comme Michèle ALLIOT-MARIE sont prêtes à concourir.
Avec une telle classe politique où les conflits personnels prennent le pas sur le débat d'idées et le souhait de prendre en compte les problèmes de notre société, une belle élection 2017 se prépare.

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