lundi 27 juillet 2015

GAUCHE, AURAIS-TU PERDU TES REPERES?

La récente prise de position de Dominique SRTAUSS-KAHN au sujet de l'accord européen sur la Grèce a été très critique, notamment sur la position française trop souple face à l'Allemagne, si bien qu'elle a été très appréciée de l'aile gauche du Parti Socialiste, en particulier des frondeurs. Pourtant rappelons nous que ceux-ci étaient farouchement opposés à  D.S.K. lorsqu'il était encore question qu'il concoure pour la primaire du P.S. alors que directeur du F.M.I. il avait cautionné les premières mesures en faveur, si l'on peut dire, de la Grèce.
Jean pierre CHEVENEMENT dont les positions étaient, jusqu'à maintenant, très à gauche, trouve certaines convergences avec Nicolas DUPONT-AIGNAN qui lui même ne refuserait pas de participer à un gouvernement de Marine LE PEN. Le souverainisme serait-il plus fédérateur que le socialisme?
Lors des débats télévisés, ceux qui ne sont pas sur la ligne du libéralisme social type Emmanuel MACRON ou du social libéralisme de François HOLLANDE sont considéré comme faisant parti de l'extrême gauche ou pour les plus modérés comme des archéo-socialistes, alors qu'ils souhaitent simplement une Europe plus sociale.
Tout se passe comme ci le capitalisme était devenu synonyme d'ultra-libéralisme ou de capitalisme financier.
Pourtant être de gauche n'implique pas d'être contre l'entreprise privée qui génère des profits en mobilisant des capitaux pour sa création, d'être contre la mondialisation, d'être contre l'Europe.
Etre de gauche c'est d'abord être humaniste, accorder une importance primordiale à la juste répartition des profits, à la régulation des mouvements de capitaux, être contre tous les excès de la financiarisation des marchés, les paradis fiscaux, la concurrence déloyale réalisée sur le dos des populations les plus pauvres....
En peu de mots, être de gauche c'est mettre le bonheur de l'homme au centre de toutes les préoccupations et c'est donner à chacun par le biais de lois sociales bien comprises le droit de vivre dans des conditions décentes et dans la dignité.

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