vendredi 18 décembre 2015

P.S. LE GRAND ECART

En tirant les leçons du dernier scrutin moins mauvais que prévu pour le P.S. celui-ci court après les électeurs en essayant de se droitiser sans perdre ses "frondeurs".
Manuel VALLS évoque une recomposition, Bruno LE ROUX un grand parti réformiste et Julien DRAY préconise un changement de nom. Les Ecologistes semblent abandonner progressivement l'idée de se présenter aux présidentielles, les frondeurs se sentent minoritaires et les autres partis de gauche sont atomisés.
Tout se passe comme si les leaders du P.S. cherchaient à coller aux idées du plus grand nombre au lieu de promouvoir de nouvelles idées pour essayer de fédérer les électeurs sur ses propositions.
On attend un phare on a une lanterne rouge.
La politique française n'est animée que par la lutte des égo. Il y a beaucoup de monde au centre droit (partie des L.R.), autant au centre gauche (partie du P.S.), un peu moins au centre pourtant divisé en deux partis (U.D.I. et Modem). Les frondeurs du P.S; n'osent pas rejoindre la gauche déjà éclatée et dont une partie de l'électorat traditionnel vote F.N. La droite ne veut pas se rapprocher de ceux qui au F.N. affichent les idées les moins radicales.
Devant un tel paysage les électeurs sont perdus, l'abstentionnisme grossit et les sursauts de civisme ne viennent que de la peur.
Oublions un instant tous les leaders politiques qui ne pensent qu'à être élus, prenons du recul et regardons le paysage électoral sans se référer au découpage actuel des partis. Il apparait que cinq groupes pourraient naître de ce mélange abominable en se recomposant en une extrême gauche, une gauche, un centre, une droite et une extrême droite.
Seulement voilà, cinq programmes à construire et au moins dix fois plus de leaders potentiels dont aucun n'est prêt à s'effacer et tous plus prêts à se combattre qu'à s'entendre, donne l'image exacte de ce que nous vivons.
Débats d'idées non, lutte pour le pouvoir oui. Triste situation

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