lundi 29 juin 2015

PHILOSIPHIE

Un article d'Emmanuel DAVIDENKOFF publié par "l'Express" du 24 au 30 juin 2015 intitulé "Leçons de philosophie" a retenu toute mon attention.
J'ai, dans un précèdent article exprimé que dans toutes les formations, y compris l'apprentissage, la philosophie devait être enseignée car elle apprend à réfléchir, elle développe l'esprit critique et, en un mot, permet à l'homme d'éviter d'être un "mouton" perméable à toutes les idées simples et souvent fausses assénées par ceux qui veulent prendre le pouvoir.
Ainsi Emmanuel DAVIDENKOFF affirme que la philosophie "ne vise pas à engranger des connaissances  explicitement circonscrites, mais à acquérir une méthode et à tenter de (se) construire une liberté de pensée"
Il différencie la philosophie des autres matières car le programme d'enseignement exprime clairement le fait que les "exigences associées à la dissertation....se ramènent à la demande faite à l'élève d'assumer de manière personnelle et entière la responsabilité de la construction et du détail de son propos" alors que dans les autres matières on demande aux élèves de connaître les programmes et "d'être capable, le jour venu, de convoquer ces connaissances afin de prouver qu'il les ont, sinon comprises, du moins apprises"
La conclusion de l'article est on ne peut plus claire: "Le contenu des programmes devrait la (philosophie) placer au cœur de leurs préoccupations  afin d'irriguer l'ensemble des disciplines y compris dans la voie professionnelle."
Son vœu le plus cher paraît être de former des hommes capables de réfléchir sereinement et de se forger en toute responsabilité une opinion personnelle, quelque soit leur formation.
Est-ce le vœu de nos dirigeants?
N'oublions pas qu'un certain homme politique auquel une majorité de français se réfère avait au milieu du siècle dernier dit que les français étaient des veaux. Est-ce toujours vrai un demi siècle plus tard? Si oui il est grand temps de faire quelque chose.

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